Dans le quotidien d’une dominatrice

Le BDSM est un univers particulièrement excitant. Entre coups de fouet, fessées, et fétichismes, il est impossible de s’ennuyer surtout lorsqu’on est dominatrice professionnelle. Cet univers palpitant vous est dépeint par une professionnelle du milieu. Alors à quoi pourrait bien ressembler le quotidien d’une dominatrice professionnelle?

Le rendez-vous ?

« Les clients manifestent leur intérêt via les canaux de communication à leur disposition. Avant de fixer le rendez-vous, nous discutons des services dont ils souhaitent bénéficier. Ensuite, le client en question me rejoint dans mon studio ou nous optons pour le lieu. Par précaution, j’évite de me rendre dans le domicile privé de mes clients. Une fois sur place, une douche est nécessaire avant de passer aux choses sérieuses. La durée de la séance varie d’un client à un autre. À l’issue de celle-ci, j’accorde un peu de temps à mon soumis pour qu’il puisse se reposer. Après cela, nous discutons de ses impressions avant de nous séparer. »

dominatrice professionnelle

Des choses étranges pendant le travail ?

« Je rencontre parfois des clients qui me font repousser mes propres limites. Certains d’entre eux demandent des choses tellement osées et étranges que je m’en étonne. Par exemple, il y a un client qui m’a contacté pour bénéficier de mes services. Il se fait qu’il était musulman. Sa religion, lui imposant de ne toucher qu’aux femmes auxquelles il était marié, il s’est vu dans l’obligation de demander ma main. Il est vrai que j’ai rencontré un grand nombre de situations assez étranges au cours de ma carrière de dominatrice, mais celle-là m’a assez surpris. »

Des jouets et des objets ?

« Dans mon métier, nous utilisons une multitude de jouets et d’objets à caractère sexuel. Certains soumis adorent sentir la cravache sur leurs corps. Les godes sont également très utilisés. Il en existe d’ailleurs une variété de modèles dans mon tiroir. D’autres préfèrent être menottés. En ce qui me concerne, l’utilisation de tous ces outils ne me pose pas le moindre problème. Mais j’ai une préférence particulière. C’est la corde. J’adore attacher mes clients pour garder le contrôle. Dans tous les cas, l’utilisation de chaque outil est faite avec l’approbation du client. »

dominatrice professionnelle

Les contacts physiques ?

« Il y a de nombreuses choses que j’aime dans mon travail. Chaque jour, je fais de nouvelles expériences, je rencontre de nouvelles personnes et les sensations ne sont jamais les mêmes. La reconnaissance des clients est l’une de ces nombreuses choses que j’apprécie, le sentiment d’avoir pu assouvir leurs désirs. Mais ce que j’apprécie le plus dans mon travail est le contact physique. Étant très tactile, j’aime toucher les autres, sentir mon corps contre un autre. Et dans mon travail, ce n’est pas ce qui manque. Connaître et comprendre les envies des autres est une chose qui me passionne particulièrement. »

Le latex : ses bons et mauvais côtés ?

« Le latex fait partie intégrante de l’univers du BDSM. Il est presque impossible d’imaginer une dominatrice professionnelle sans latex. Cela est sans doute dû à son effet érotique. C’est vrai qu’il fait ressortir le côté sexy de la femme et il est assez agréable au toucher. Néanmoins, ce n’est pas du tout confortable. En effet, le latex fait beaucoup suer, ce qui n’est pas très agréable. Les vêtements en latex nécessitent aussi trop de soins pour les maintenir en bon état. Les clients adorent ça donc il faut bien leur faire plaisir. »

dominatrice professionnelle

Des cadeaux ?

« Je dois avouer que j’ai des clients adorables. C’est vrai qu’il y en a qui ne sont pas très gentils, mais pour la plupart, ils m’aiment beaucoup. Pour manifester leur satisfaction, ils m’offrent quelques fois des cadeaux. Généralement, ce sont des pourboires extra, des bijoux de grande valeur, etc. Parmi toutes ces attentions que j’ai reçues, celles qui m’ont le plus impressionné sont les voyages. Oui, j’adore voyager. Je me souviens qu’une fois, j’étais en Asie dans le cadre de mes activités, et j’ai reçu une invitation à Singapour, Hong-kong et Taïwan. L’un de mes clients favoris a pris en charge les frais liés aux chambres d’hôtel. Et il faut dire qu’il ne s’agissait que grands hôtels, tout était très luxueux. »

Des safeword ?

« Évidemment qu’on a besoin des mots de code pour communiquer lorsqu’on est en pleine séance. Il est parfois très compliqué de faire des phrases pour exprimer ce que l’on veut. Donc pour permettre aux soumis de dire plus facilement ce qu’ils désirent, nous utilisons des safeword. En ce qui me concerne, j’apprécie le concept des feux de signalisation. Mes clients utilisent donc le vert, l’orange et le rouge pour désigner ce dont ils ont besoin. Par exemple, le rouge signifie « stop ». Je suis par conséquent contrainte de m’arrêter. Quant au vert, il signifie  » Oui continuez ! ». Pour ce qui est de l’orange, il veut dire « C’est bon, continuez ! Mais n’allez pas plus loin ». Dans tous les cas, je n’hésite pas à poser des questions pour en savoir plus si j’ai des doutes. »

Il est vrai que tout n’est pas agréable dans mon boulot comme dominatrice professionnelle, mais globalement on s’y plaît bien.

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